ÉTUDE: La maltraitance serait associée au recours à l’aide sociale

Les jeunes qui sont victimes de maltraitance seront ensuite deux ou trois fois plus susceptibles que les autres d’avoir recours aux prestations d’aide sociale, ont constaté deux chercheuses du CHU Sainte-Justine: Sylvana Côté, professeure au l’École de santé publique de Montréal et Pascale Domont, post-doctorante au Centre de recherche du centre hospitalier universitaire de Sainte-Justine

«S’il y a un événement dans la vie des enfants qui peut faire une différence sur leur trajectoire développementale sur le très long terme, en termes de leur santé physique et de leur santé mentale, c’est l’abus et la négligence qu’ils ont vécus au cours de l’enfance»

Sylvana Côté

Plus de 3000 participants ont rempli, à l’âge de 22 ans, des questionnaires portant sur la maltraitance dont ils pouvaient avoir été victimes avant l’âge de 18 ans, et sur la violence qui pouvait leur avoir été infligée par un partenaire de vie entre les âges de 18 et 22 ans.

Les chercheuses ont mesuré que la violence physique à l’enfance, ou une combinaison d’abus physiques et sexuels durant la même période, était associée à un risque triplé de recevoir de l’aide sociale, comparativement aux jeunes n’ayant jamais été violentés. Article L’Actualité

L’Actualité

Une éventuelle dépendance à l’aide sociale, poursuit-elle, est l’aboutissement d’une cascade d’événements négatifs qui seront liés, de près ou de loin, à la maltraitance, comme des difficultés dans les relations interpersonnelles ou encore des études secondaires non terminées.

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Ce contenu a été mis à jour le 22 février 2023 à 17 h 08 min.

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